La polémique soulevée par le propos de Monsieur Abdallah Zekri, président de l’observatoire de lutte contre l’islamophobie, sur une vidéo dans laquelle une adolescente tenait des propos insultants et hostiles à la religion musulmane appelle une mise au point du CFCM.
Le CFCM rappelle qu’il s’est officiellement exprimé, le 23 janvier, par la voix de son président Mohammed MOUSSAOUI pour réaffirmer que :
– Rien ne saurait justifier les menaces de mort à l’égard d’une personne quel que soit la gravité des propos qu’elle aurait tenus.
– Si ces propos relèvent de la provocation et de l’incitation à la haine, c’est à la justice et à la justice seule que revient leur qualification et le pouvoir de prononcer les mesures ou sanctions prévues par la loi dans ce type d’affaires.
Il convient de rappeler que Monsieur Abadllah Zekri, qui intervenait dans une émission de Radio Sud le 23 janvier 2020, a clairement condamné les menaces de mort dont l’adolescente a fait l’objet. Toutefois l’expression « elle l’a cherché », utilisée par A. Zekri, et sortie de son contexte, pour pointer la responsabilité de la jeune fille face aux propos qu’elle a tenus, n’était pas appropriée.
Depuis, M. Zekri s’est expliqué sur cette expression et a réaffirmé qu’il parlait de la responsabilité de la jeune fille devant la justice qui a ouvert une enquête sur ses propos et, en aucun cas, il n’avait cautionné les menaces ou insultes visant la jeune fille. Aussi accuser cet homme, lui même régulièrement objet de menaces de mort et d’insultes, de verser dans l’extrémisme, est injuste et inacceptable.
En occultant la position officielle du CFCM sur cette affaire, certains médias ont voulu entretenir la polémique au lieu de faire écho à la parole juste et responsable de l’instance représentative du culte musulman.
Paris le 28 janvier 2020
Mohammed MOUSSAOUI
Président du CFCM